Il est survenu beaucoup d’inexplicable dans de nouvelles circonstances, des situations avec des gens, des avocats et des parents autour de Moukhtar Ablyazov depuis 2010. Cependant, plusieurs aspects sont évidents pour nous, les gens qui connaissent le caractère vindicatif de M. Noursoultan Nazarbayev, Président du Kazakhstan, et la mentalité de permissivité de ses filles matures Dariga, Dinara et Alia, aussi bien que Timur Koulibayev, gendre désireux d’obtenir satisfaction.
Il est évident et clair aujourd’hui que Moukhtar Ablyazov, malgré son expérience antérieure de confrontation politique au clan de Noursoultan Nazarbayev, à cause de sa mentalité de savant et homme d’affaires et en l’absence d’une mentalité criminelle, a sous-estimé les risques, l’ampleur de la préparation par M. Nazarbayev de son projet de destruction de son (Ablyazov) business, de sa famille, jusque vers élimination physique. Le mode de vie de la famille Ablyazov en Italie et en France en est la preuve. Les criminels se comportent différemment et, à mon avis, l’élément principal qui existe dans la motivation de M. Ablyazov est le désir de sauver, soutenir le business qu’il avait créé et qui est saccagé par le clan Nazarbayev au Kazakhstan, en Russie et en Ukraine.
Aujourd’hui la société d’esprit démocratique est déçue, car elle avait attendu que la Russie et l’Ukraine, ayant néanmoins subi un processus de changement des dirigeants politiques avec la tendance de modernisation démocratique, ne soutiendraient pas au niveau politique la pseudo-lutte contre la corruption de Noursoultan Nazarbayev. Sinon, il doit se battre avec lui-même.
Les intérêts géopolitiques, les avantages économiques qui sont largement discutés dans les médias et par la communauté virtuelle sont soit des publications biaisées faites sur commande avantageuses au gouvernement du Kazakhstan, soit des présentations fausses et exagérées de la richesse des ressources du Kazakhstan et de l’importance stratégique au sens géopolitique du territoire de ce pays. C’est juste la pression sur l’opinion européenne qu’il vaut mieux ne pas détériorer les relations avec le dictateur Nazarbayev.
A mon avis, la cause principale d’actualité politique et économiquement bien-fondée est de ne pas supporter la dictature de Noursoultan Nazarbayev qui dure au Kazakhstan il y a 25 ans. Les ressources du Kazakhstan resteront au propriété de l’Etat, tandis que la gestion et l’utilisation de ces ressources ont pour vocation assurer la croissance du niveau de vie de la population dans son ensemble. Il y a plus de 20 ans que le clan Nazarbayev gère les ressources, qui sont une source importante de revenus de l’Etat, en libérant le régime fiscal ou fixant des taux minimaux des impôts pour ses propres entreprises ou pour des entreprises étrangères partenariales.
Ainsi, depuis plus de 20 ans en raison de blanchissement d’énormes ressources financières provenant du budget de l’Etat, sur la seule ligne de paiement des impôts stratégiquement importants au budget des entreprises, dizaines de milliards de dollars américains sont blanchis pendant la règne de M. Nazarbayev. Il convient de noter que depuis la fin des années 90 comptes bancaires ouvertes par la famille Nazarbayev dans diverses banques étrangers sont bloquées. En raison de cela, en 2004 environ, le clan familial a déterminé la liste des personnes de confiance et a commencé à placer des capitaux et à enregistrer l’immobilier au noms de ces personnes de confiance provenant de ce groupe particulièrement familier. Notamment ces personnes peuvent être qualifiées par le terme clan criminel de Nazarbayev. Ensuite, afin d’assurer sa propre sécurité après le transfert inévitable du pouvoir à un successeur, le clan Nazarbayev s’est mis à la réalisation de l’étape suivante – la suppression des témoins de la privatisation de la propriété publique en la propriété du clan Nazarbayev.
La cruauté, le raffinement des massacres avec les témoins des enrichissements du clan Nazarbayev représente une interprétation moderne d’expérience acquise par des conquérants asiatiques avec la synthèse des tueries de style NKVD de l’ère stalinienne. En ce sens, après les fusillades et les morts en 2005 de M. A. Sarsenbayev, l’ancien ministre de la presse, M. Z. Nourkadilov, l’ex-maire, en 2006, la maladie de la mort prématurée en 2012 de Sarybay Kalmourzayev, Président du Comité d’Etat sur la privatisation de la propriété publique (né en 1949), et la mort étrange de son fils à la veille sont aussi surprenantes à ce regard.
De nombreux Kazakhs ont déjà oublié Marat Ospanov (né en 1949), un homme brillant, cultivé et charismatique, Speaker du Parlement, un des premiers opposants politiques évidents de Noursoultan Nazarbayev et sa mort prématurée en 2000 remarquablement similaire à celle de M. Sarybay Soultanovich.
A ce temps Nazarbayev se sera rendu compte que l’opération réussie, la mort pour raison de santé représente une option plus facile de l’élimination des opposants. Ses adversaires l’ont bien compris et ont renforcé les mesures de leur propre sécurité. En 1999, A. Kazhégeldine, l’ancien Premier ministre du Kazakhstan, est parvenu à émigrer et à obtenir la protection politique à l’étranger. En 2006 l’ancien ministre de la presse a été fusillé avec son garde par le service de sécurité de Noursoultan Nazarbayev. Il convient également de noter que la mort prématurée trouve aujourd’hui, en règle générale, des directeurs ‘rouges’ des plus grandes usines au Kazakhstan, capturées par le clan Nazarbayev.
Aujourd’hui Noursoultan Nazarbayev cherche appui auprès de la Russie et de l’Ukraine pour retourner au Kazakhstan de gré ou de force et pour détruire les Ablyazov et les Khrapounov échappés de son lynchage. L’épouse et la fille de M. Ablyazov sont déjà au Kazakhstan prises en otages. Moukhtar Ablyazov lui-même se trouve dans une prison française et n’est libéré pour aucune garantie, ce qui donne raison à supposer qu’il existe une pression politique sur la justice. Se trouvant en prison, Moukhtar Ablyazov n’est pas en mesure de défendre lui-même ou son épouse et ses enfants, et c’est exactement le but du clan Nazarbayev.
Le désir de M. Nazarbayev de créer un vide d’inaction et d’impuissance autour M. Ablyazov et M. Khrapounov est aujourd’hui évident, son but est d’avoir suffisamment de temps pour assurer à force de puissance et d’argent la prise en France et en Suisse des solutions judiciaires nécessaires et souhaitables pour Noursoultan Nazarbayev, en particulier l’extradition de Moukhtar et puis la mort des autres témoins du clan Nazarbayev . Il est peu important pour nous tous du quel diagnostic ou pour quelle raison cela va arriver, il est important de l’éviter.
Ainsi, je crois qu’il ne peut pas y être d’intérêt internationale politique, notamment parce que l’économie du Kazakhstan est beaucoup plus faible que l’économie russe. La Russie a des avantages non seulement en termes de ressources et des sous-sols, mais aussi l’incomparable supériorité des ressources humaines et des forces productives. Il est même impossible de comparer la population de la Russie qui est de 142 millions à celle du Kazakhstan, à savoir 16 millions environ. En ce qui concerne l’importance géopolitique dans le monde entier, cet intérêt est très douteux, comme le Kazakhstan, contrairement à la Chine, la Corée, la Russie, l’Ukraine, etc. ne possède ni accès à l’océan, ni armes nucléaires. Pendant le règne de Nazarbayev toutes conquêtes du Kazakhstan soviétique dans le domaine de la science, de l’espace, et d’autres secteurs importants de l’économie ont été perdues.
Aujourd’hui la politique interne du dictateur Nazarbayev dans le domaine social en 25 ans de la règne de ce dernier, a évidemment échoué par comparaison avec le pouvoir des communistes. Mais il est parvenu à des réussites évidentes à établir des relations personnelles entre le clan Nazarbayev et l’oligarchie mondiale politique et économique. Communication culturelle, relations avec les médias se développent activement par force exclusive de Dariga Nazarbayeva, la voix d’or du Kazakhstan, député du Parlement, président du comité sur le développement social et culturel. Et sa carrière politique n’est pas endommagée en aucune façon par le fait de blanchissement de 100 millions de dollars du budget de l’Etat causé par une opération de privatisation illégale et la vente de propriété de la télévision et de la radio de l’Etat.
Nous avons tous observé une série de différentes révolutions dans les pays de l’ancienne Union soviétique, dont la location géopolitique et territoriale, l’accès à la mer (Ukraine, Géorgie) ou, par exemple, Kirghizistan, de ce point de vue est un territoire plus important, en ce qui concerne les terroristes islamistes. Le Kazakhstan représente à cet égard un risque possible d’implication du gouvernement dans le trafic de drogue. Aussi n’existe-t-il au Kazakhstan de risques graves ou intérêts du point de vue de la géopolitique pour les grandes puissances. Tout ça en complément du fait que le clan Nazarbayev, toujours prêt à racheter des problèmes personnels potentiels et est une cible facile pour la manipulation et l’enrichissement de l’oligarchie internationale, explique le séjour de Noursoultan Nazarbayev au pouvoir qui dure il y a 25 ans.
Les plus longues frontières du Kazakhstan le lient avec la Russie, aussi historiquement pourrait les deux pays se poser des questions géopolitiques, c’est le travail habituel des Ministères des affaires étrangères des pays voisins. Il est surprenant que la Russie moderne manque d’ambitions impériales au bon sens de ce mot, il ne reste évidemment que des intérêts. Existe-t-il un certain risque pour l’empire, que la Russie représente objectivement compte tenu de son territoire et sa population, causé par le changement d’un président du pays voisin, d’autant plus dans les conditions où la société est fatiguée de 25 ans d’oppression d’une famille? La Russie ne s’expose à aucun risque en termes de format officiel de coopération, il suffit de réinitialiser les relations externes avec le nouveau gouvernement du Kazakhstan.
Au contraire, la Russie pourrait soutenir la société kazakhe et l’initiative avancée en 2009 par le président américain Barack Obama au gouvernement russe portant sur la lutte commune contre la corruption et conseiller à Noursoultan Nazarbayev, le président le plus corrompu, de quitter volontairement son poste du Président du Kazakhstan en 2009.
En ce sens, l’exemple de l’ancien président russe Boris Eltsine, ayant compris l’esprit du peuple de la Russie et demandé des excuses des Russes, inspire du respect. Au contraire, soutien à une telle longue règne de Noursoultan Nazarbayev crée la possibilité d’une vague de manifestations, d’un putsch par analogie à ceux-ci qui ont balayé les pays des régimes dictatoriaux en décembre 2010 (Tunisie, Egypte, Yémen, Libye, Syrie), la soi-disant vague des printemps arabes au Kazakhstan.
La vue du lauréat du prix Nobel, le président américain Barack Obama sur la mise en œuvre du programme politique de lutte contre la corruption pourrait converger avec l’humeur de la société Kazakhe souhaitant les élections présidentielles transparentes et équitables au Kazakhstan. Aujourd’hui la société mondiale a tendance à estimer que si le bloc russe n’était pas intervenu dans l’opposition du peuple syrien au régime dictatorial de la famille de Bachar al-Assad qui avait duré pendant de longues années, la population civile en Syrie serait moins en touchée.
En conclusion, je tiens à attirer votre attention à un aspect important de l’affaire de Moukhtar Ablyazov, apparu après l’arrestation d’un opposant politique de M. Nazarbayev dans le sud de la France, où les pouvoirs russes ont rejoint à la poursuite. Tout ce qui se passe autour de la famille Ablyazov ressemble à un scénario d’un détective politique et ne serait jamais semblable aux intérêts géopolitiques et économiques de grandes puissances.
En protégeant sa famille, en assurant sa propre sécurité et intégrité des capitaux, Noursoultan Nazarbayev et son clan ont élaboré leur propre plan pour détourner l’attention du public de leurs crimes, des schémas corruptionnels visant à blanchir des centaines de milliards de dollars provenant du budget de l’Etat. À cette fin, le projet ‘Moukhtar Ablyazov’ a été inventé par le clan Nazarbayev et a commencé à être mis en œuvre en 2009. Pour la réalisation réussie de ce projet, Nazarbayev tire avantage des liens politiques personnelles, du budget de l’Etat. Nazarbayev attire des politiciens bien connus, des personnalités, de l’oligarchie, en les impliquant dans son schéma corruptionnel qui est désormais devenu international, causant ainsi des dommages considérables à leur image politique et la crédibilité déjà acquise, on pourrait dire juste en achetant leur assistance dans les crimes commis par le clan Nazarbayev.
Le fait que le président Noursoultan Nazarbayev a fait une carrière à partir de travailleur soviétique progressiste jusqu’au Premier ministre au cours de la période de la dictature communiste, puis il est non seulement parvenu à maintenir sa position, mais aussi à devenir le président du pays, est digne de reconnaissance. Mais ce qui se passe ensuite au communiste Nazarbayev mérite une attention particulière. Noursoultan Nazarbayev a simplement pillé le Kazakhstan (fait son business) et est devenu l’un des présidents les plus riches en exercice au monde entier.
L’idée de cette publication n’est pas un désir, comme ils disent, de ‘découvrir l’Amérique’. En Europe le fait que M. Nazarbayev est un président corrompu et sa famille est propriétaire d’un immense capital est hors de question, c’est un fait reconnu. Il est plus important d’apprendre, de voir les résultats de la Déclaration adoptée au cours du Sommet du G8 de 2006 à Saint-Pétersbourg ‘Lutte contre la corruption de haut niveau’. En ce sens le président kazakh corruptionnel Noursoultan Nazarbayev répond plus que les autres citoyen du Kazakhstan aux critères de la Déclaration ‘Lutte contre la corruption de haut niveau’ adoptée par les grandes puissances du monde.
En tant que citoyenne du Kazakhstan, je m’adresse aux politiciens du Groupe de huit et aux sociétés civiles de ces pays pour qu’ils entendent, n’hésitez pas à le dire, la majorité du peuple du Kazakhstan, qui pendant 25 ans de règne de Noursoultan Nazarbayev était volé, souffert d’accès artificiellement limité aux facilités de crédit, au soutien social, dont personnes compétitives ont été littéralement fusillées ou emprisonnées, et continuent d’être mis en prison sur des accusations forgées.
Veuillez soutenir la société civile du Kazakhstan, veuillez aider à arrêter les massacres commis par M. Nazarbayev contre l’opposition politique, l’extradition de Moukhtar Ablyazov est inadmissible, il faut arrêter la poursuite des arrestations de ses collègues, sa famille et ses amis jusqu’à la prise des décisions judiciaires.
Le motif politique du président en exercice au Kazakhstan est évident dans le cas de Moukhtar Ablyazov. Depuis 2009 Noursoultan Nazarbayev et son clan tissent une toile de mensonges, des situations inventées et jouées autour de Moukhtar Ablyazov, ils le persécutent en faisant tomber dans des pièges planifiés et réalisés.
Si Noursoultan Nazarbayev et ceux qui le soutiennent ne sont pas arrêtés, ce sera une manifestation d’impunité extraordinaire et de la chute de la moralité, c’est un très mauvais exemple réalisé au plus haut niveau dans les yeux de la société, une farce politique globale. La plupart de ceux qui sont en désaccord avec le régime de Nazarbayev sont déçus par le soutien dont la Russie fait preuve à l’égard de Noursoultan Nazarbayev, dictateur, président du Kazakhstan restant au pouvoir à peu près 25 ans.
Notre force réside dans la puissance de la pensée, dans la puissance de la vérité et dans la puissance des mots.