A quel point est nécessaire pour Kazakhstan l’extradition du politicien et bancaire Moukhtar Abliazov, aux quels buts nationaux peut servir son emprisonnement? Pourqoi Noursoultan Nazarbaïev dépense des sommes astronomiques du budget national pour parvenir à l’extradition de Moukhtar Abliazov dans n’importe quel pays de la CEI (Communauté des Etats Indépendants), membre de l’Organisation du Traité de la sécurité collective?
A la veille de la visite de Noursoultan Nazarbaïev en France, les forces démocratiques de Kazakhstan mettent leurs espoirs dans la position du Président de la France, monsieur François Hollande. Va-t-il suivre l’exemple de ses collègues, chefs d’Etat de Russie, d’Ukraine et de Grande Bretagnem et profiter de cette visite de Nazarbaïev pour signer des contrats avantageux ou va-t-il entrer dans l’histoire moderne comme politicien fidèle aux traditions des Grandes Conquêtes Françaises, aux principes démocratiques et à la justice sociale, – analyse le grand public indépendant des pays de la CEI.
L’opposition politique de Noursoultan Nazarbaïev vit dans l’attente de la prise des décisions aussi importantes pour la société kazakh que pour la communauté Européenne: les dirigeants de la France, vont-ils choisir les principes démocratiques, la justice et la moralité ou seulement la poursuite des avantages commerciaux ?
Plusieurs de nous tiennent en mémoire l’usurpation en février 2009 de la banque BTA en Kazakhstan et peu après à Moscou, d’après l’initiative et l’ordre personnel de Noursoultan Nazarbaïev, tandis qu’à cette époque la cote de popularité de la banque était en hausse parmis les banques de la CEI et il n’y avait aucun signe de crise dans le système de la banque BTA.
La SA Fond de la Prospérité Nationale « Samrouk Kazyna » est devenue nouveau actionnaire de la banque BTA en résultat de la prise de contrôle illégale dans la banque privée de M.Abliazov. En ce moment le susdit Fond était une structure apparentée du clan de Nazarbaïev, dirigée par Timour Koulibaïev (600 mln dollars blanchis par des marchés avec une compagnie pétrolière chinoise, ont été bloqués sur ses comptes bancaires en Suisse en 2010), mari de la fille de N. Nazarbaïev, Dinara Koulibaïeva (Madame Koulibaïeva a acheté en 2009 dans les environs de Genève une villa d’une valeur de 74,7 mln francs suisses. En 1999 elle était accusé de blanchiment d’argent, à présent on a des doutes de la légalité de l’obtention de son permis de séjour dans la Confédérations Helvétique. En 1999-2005 elle était accusée dans le cadre de l’affaire Kazakhgate, les pouvoirs Suisses ont émis un avis de son recherche internationale par la voie d’Interpol).
Ayant créé une nouvelle équipe d’administration de la banque BTA, pour laquelle la famille de Nazarbaïev a engagé les meilleurs financiers de Kazakhstan, et ayant jeté en prison les collègues de M. Abliazov, ils avaient l’intention de garder la plus grande banque privée de Kazakhstan – BTA – dans le même état que M.Abliazov l’avait créée mais dans les intérêts du clan de Nazarbaïev. Cette prise de contrôle illégale par N. Nazarbaïev dans la banque privée de M.Abliazov était une action finale dans la chaîne logistique des usurpations et du repartage par la famille Nazarbaïev du secteur bancaire privé de Kazakhstan.
Plusieures fois les mass-médias ont décrit les événements de 2009. Premièrement c’était l’usurpation de la banque de M.Abliazov dans la propriété de la structure familiale de Noursoultan Nazarbaïev. Ensuite, quand les nouveaux dirigeants n’ont pas réussi à gérer la banque et le temps du remboursement des emprunts extérieurs aux créanciers occidentaux est venu, l’idiotisme de la situation est devenu évident pour tous, Noursoultan Nazarbaïev décide de se débarasser de la banque avec de telles créances. Cela explique la restructuration urgente de la SA Fond de la Prospérité Nationale « Samrouk Kazyna », la cession des actions du fond à l’Etat, et ensuite la désaffectation du service d’Etat du gendre bien aimé Timour Koulibaïev, c’est à dire qu’il n’était plus résponsable devant l’Etat.
Ainsi Noursoultan Nazarbaïev s’est laissé les coudées franches, car après l’usurpation par le clan de Nazarbaïev de la banque privée de M.Abliazov, la SA Fond de la Prospérité Nationale «Samrouk Kazyna» est devenue successeur de remboursement des angagements de crédit aux créanciers occidentaux. Donc la famille Nazarbaïev a transmis les dettes de la banque usurpée au budget national de Kazakhstan. De cette manière la banque BTA a été pillée par Timour et son équipe et toutes les dettes de la banque devaient maintenant être remboursées par le budget national.
C’est à cette époque que l’heure de gloire de N. Nazarbaïev est venue, il a parfaitement oublié l’historique de l’usurpation de la banque BTA, quand il forçait M.Abliazov de transmettre volontairement les actions à lui personnellement. Moukhtar Abliazov a refusé, en argumentant : « La banque a de grands emprunts extérieurs que je dois rembourser et m’acquitter des engagements. Outre cela mon expérience de la direction de la banque est très importante. Après cela je suis prêt à discuter Votre participation dans les affaires de ma banque. Donnez-moi un an, deux ans au maximum pour désintéresser mes créanciers ».
Nous sommes tous témoins de ce qu’après cette conversation lors de la rencontre de M. Abliazov avec N. Nazarbaïev le 20 janvier 2009 à Astana, en février 2009 des hommes en masques ont fait irruption dans la banque BTA. A partir de ce moment la direction s’est concentré dans les mains de T. Koulibaïev à la tête de la SA Fond de la Prospérité Nationale «Samrouk Kazyna».
Alors, l’heure de gloire de N. Nazarbaïev dans ce spectacle infâme (second après la comédie de 2006 liée avec Rakhat Aliev, l’autre gendre de Nazarbaïev, l’ex mari de sa fille ainée Dariga Nazarbaïeva) est venue quand il a pu accuser M. Abliazov au nom de l’Etat, après toutes ces opérations de pillage par sa famille de la banque privée et du transfer de ses dettes à l’Etat.
M. Abliazov répète dans ses interviews qu’il ne pouvait pas voler son propre argent de sa propre banque. Il devait, au nom de la banque, rembourser les resources de crédit aux créanciers occidentaux, pour compte de l’activité principale de la banque. Mais après l’usurpation de la banque par la famille de Nazarbaïev il ne pouvait plus exécuter ses engagements auprès des créanciers car toute la responsabilité a passé au côté ayant usurpé la banque, c’est à dire au clan de Nazarbaïev. Quand N. Nazarbaïev a compris quelles sommes il doit rembourser pour les crédits de la banque BTA, il a immédiatement rejeté la responsabilité sur le budget national. En même temps le Gouvernement a accusé M. Abliazov de détournement des fonds et de blanchiment d’argent.
Si les hommes de N. Nazarbaïev en masques et armes aux mains n’auraient pas fait irruption à la banque BTA en 2009, n’auraient pas jeté en prison la direction et les managers de la banque, si les employés de la banque n’auraient pas du quiter le pays pour se sauver, un autre scénario pourrait avoir lieu. Sur le marché des services bancaires fonctionnerait avec succès la plus grande banque de Kazakhstan sa cote de popularité d’investissements en hausse. Le chef de la banque, businessman réussi M. Abliazov, se présenterait aux élections présidentielles, qui ont eu lieu le 3 avril 2011.
C’est juste de ce scénario qu’avait peur le dictateur Noursoultan Nazarbaïev. Alors il a décidé d’éliminer son concurrent politique. La réalisation du scénario de Nazarbaïev y compris les honoraires des autorités nationales y participants a coûté au peuple de Kazakhstan 10 milliards de dollars.
Etant un acteur experimente et ayant passé plusieures années sur la scène politique, Noursoultan Nazarbaïev avec tout son talent pathétique présente M. Abliazov comme ennemi national. Mais il n’y a personne à croire à ses mensonges. Tous les faux succès de Nazarbaïev, la prise en otages de la femme et de la fille d’Abliazov, l’arrestation de Moukhtar en France tout cela ne sont que des éléments de la corruption déjà internationale du clan de Nazarbaïev. Cela ne prouve qu’un seul fait, que ce clan a trop d’argent et qu’ils ont accès aux ressources de pouvoir et de finances.
Avec le temps on découvre toujours les faits, tout devient évident. Les crimes des hommes d’Etat de tel rang que Noursoultan Nazarbaïev, ex-président du conseil d’administration de la SA Fond de la Prospérité Nationale « Samrouk Kazyna » Timour Koulibaïev, député Dariga Nazarbaïeva n’ont pas de délai de prescription et doivent être examinés par les tribunaux internationaux. Moukhtar Abliazov est in témoin très important des crimes de Noursoultan Nazarbaïev. Plusieurs témoins des crimes du clan de Nazarbaïev sont aujourdhui dans les prisons de Kazakhstan, d’autres sont menacés d’extradition des pays de l’ouest, certains sont morts prématurément, par exemple Bagdat Chaïakhmetov, président de la SA Usine Titanium-Magnesium d’Ust-Kamenogorsk en août 2013, ou simplement fusillés (ex-maire de la ville d’Almaty, ex-ministre des situations d’urgence Zamanbek Nourkadilov, ex-ministre de communication Altynbek Sarsynbaïev).
En realité tout le monde voit le composant criminel de l’activité politique de Nazarbaïev qui dure déjà une vingtaine d’années. Mais ceux qui peuvent changer le destin, l’histoire de Kazakhstan et la vie des gens, qui habitent sur cette terre riche, ne veulent simplement pas «gâcher les relations » avec Kazakhstan. Il ne veulent de même gâcher ses relations avec Russie et Ukraine, ses leaders étant des amis proches de Noursoultan Nazarbaïev. Cela explique la position passive des mass-médias et des politologues ruses, ayant peur de défendre les droits de l’homme dans toute la CEI après une série d’événements en Russie liés à la restriction de la liberté de la parole et l’activité des organismes sociaux.
Par conséquent les analystes russes préfèrent délibérer à propos des intérêts financiers et des ressources que des intérêts de la population et des risques plus profonds. On comprend que les ressources, les richesses du sous-sol kazakh c’est la propriété nationale et pas de Nazarbaïev qui ne va pas prendre tout cela dans sa tombe. Pourquoi alors les chefa d’Etats indépendant ont peur de gâcher leurs relations avec ce leader de Kazakhstan?
Où est la vérité ? Quels risques veulent éviter les ministères des affaires étrangères des plus grandes puissances mondiales dans la question d’extradition de M. Abliazov ? Kazakhstan avec sa population de 15 mln d’habitants et sans armes nucléaires ne peut pas être une vraie menace politique. Et toutes autre questions doivent être réglées en conformité avec les normes de droit international et sans tension sur les tribunaux. Cette situation prouve qu’aujourd’hui ce sont des intérêts commerciaux qui régnent, les oligarchies dirigent la conscience publique, forment l’idéologie gouvernée par l’illégalité et l’immoralité.
Les gens ignorants, avides et corrompus sont venus au pouvoir en Kazakhstan. Les forces démocratiques ont essuyé une défaite en 2002, le parti « Choix démocratique de Kazakhstan » a été écrasé par Nazarbaïev, M. Abliazov a été illégalement jeté en prison où il a subi des tortures atroces.
Pour moi personnellement la victoire possible du clan de Nazarbaïev dans l’opposition de plusieures années avec les meilleurs représentants des patriotes Kazakh serait une vraie Apocalypse.
Dans toutes les religions la baisse de moralité des gens est l’un des signes de l’ Apocalypse. « Les gens ne pensaient pas tandis qu’on leur a donné la possibilité de réfléchir » – dit la Bible des sermons de Noé sur le déluge à venir. Je vois dans la victoire possible de Nazarbaïev une menace à la moralité humaine et je me demande si les gens particuliers peuvent arrêter tout cela. Car la vérité consiste en ce que le criminel principal de Kazakhstan c’est son président Noursoultan Nazarbaïev, un des hommes les plus riches de la planète (presque tous les membres de sa famille sont dans la liste de FORBES).
Existe-t-il aujourd’hui un politicien capable de refuser des dons généreux et des contrats avantageux de Noursoultan Nazarbaïev au nom de la victoire de la justice ? C’est, peut être, la quetion la plus actuelle pour la société civile moderne.
Si la société civile de Kazakhstan déclare Noursoultan Nazarbaïev criminel d’Etat ça serait la manifestation de la justice suprême. Qu’il soit jugé comme tous ses opposants dissidents. C’est juste de cela qu’il a peur, ce président qui n’a peur ni du Dieu, ni du diable, adepte du culte d’argent Noursoultan Nazarbaïev.